Tiefer Graben 8
Musiktheater

Avec de la musique de Ludwig van Beethoven

Malheureusement terminé

  • Szene aus Tiefer Graben 8
    © Walter Mair
  • Szene aus Tiefer Graben 8
    © Walter Mair
  • Szene aus Tiefer Graben 8
    © Walter Mair
  • Szene aus Tiefer Graben 8
    © Walter Mair

  • Première représentation
  • Env. 2 heures sans pause
  • Intéressant pour les personnes à partir de 14 ans
  • En allemand, avec des surtitres en anglais

Ludwig van Beethoven changeait constamment de domicile

Rien que dans sa ville d'adoption, Vienne, on compte plus de trente adresses. L'une de ces adresses : Tiefer Graben 8. L'inhabitabilité notoire du compositeur, condition humaine de l'homme moderne, est le point de départ de ce théâtre musical. En collaboration avec la décoratrice Anna Viebrock et le chef d'orchestre Sylvain Cambreling, le metteur en scène Christoph Marthaler dresse le psychogramme (tout à fait mélancolique) d'un groupe d'habitants de l'immeuble. Des histoires se déroulent sur des questions d'habitat, d'amour et de foi, accompagnées par la musique de Beethoven, qui «visait l'humain comme aucune autre» (Jan Assmann). Les compositions de musique de chambre, orchestrales et chorales ainsi que les esquisses réarrangées racontent le doute, la colère et l'espoir en période de transition.

Dans la mise en scène, on cite (à l'écart des textes écrits par l'auteur) des récits, des notes et des journaux intimes de Heimito von Doderer (1896-1966). Maison d'édition C.H.Beck

Beethoven a agi et s'est compris dans un contexte européen, son tournant vers le grand et le vaste visait l'humanité. Sa musique est écrite pour l'humanité et en tire son pathos de grandeur.
Jan Assmann

Mediathek

Tout est tendre, fin, et comme souvent chez Marthaler, il y a une consolation. Ici, il est constitué des 13 dernières mesures (supposées) que Beethoven a composées avant sa mort. Un chant, un canon : «Nous nous trompons tous. Seulement chacun erre différemment». Le temps a beau avancer, cette constatation demeure. Et elle crée une merveilleuse liberté, non seulement de pensée - mais aussi d'action.
Süddeutsche Zeitung
‹Tiefer Graben 8› est un panoptique bizarre d'absurdités, dont la cohésion est assurée par la musique.Si l'on aime Marthaler, si l'on s'y laisse prendre, on peut se réjouir d'une soirée très originale qui vaut la peine d'être vue.
BZ Basel
(...) l'Orchestre symphonique de Bâle, sous la direction de Sylvain Cambreling, joue de manière incroyablement colorée et pimpante, notamment la «Symphonie de la victoire» tirée de la musique de spectacle pour ‹Egmont› de Goethe.
Online Reports
Marthaler propose une fois de plus un théâtre qui, à sa manière, anime et fait résonner quelque chose dont on ne peut pas vraiment dire ce qu'il est vraiment. La magie poétique du théâtre ?
Neue Musikzeitung
Avec Marthaler, nous aimons nous égarer de manière poétique, drôle et musicale.Et le fait que cela reste bien au-dessus ou en dessous de tout sens ne dérange pas une minute.
Nachtkritik
Comme toujours, le sublime se mêle à l'extravagant dans cette partition pour voix et orchestre imaginée par le metteur en scène suisse, qui réunit avec bonheur une distribution composite d'interprètes fidèles (...) tous magnifiquement au service des excentricités lucides de Marthalerian, ainsi que le docile Theater Basel Chorus, bien présent sur scène.
Giornale de la musica
‹Tiefer Graben 8› de Marthaler est une pièce mélancolique, parfois triste à mourir, parfois drôle. Elle montre des personnes empêtrées dans des questions d'habitat, d'amour et de foi, qui tentent de faire face aux possibilités et aux impossibilités de la vie urbaine.
Neues Deutschland
 
 

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