- Env. 1 heure 45 minutes sans pause
- Intéressant pour les personnes de 13 ans et plus
- Avec des surtitres en allemand
Un tendre règlement de comptes
«Je suis jeune, riche et instruit ; et je suis malheureux, névrosé et seul.» C'est par ces mots que commence ‹Mars›, le livre culte du début des années 80. Ayant grandi dans l'opulence, Fritz Angst, originaire de Zurich, se sent privé de vie et condamné à mort par la froideur bourgeoise de son monde. Peu avant de perdre son combat contre le cancer en 1976, il rédige sous le nom de Fritz Zorn une tirade enflammée : sa maladie n'est pas un destin personnel, mais le reflet du déclin social. Le livre devient un repère scandaleux pour la jeunesse suisse en colère des années 80.
L'actrice et metteuse en scène Anne Haug porte à la scène le regard impitoyable de Fritz Zorn sur une vie entre peur et colère – un témoignage du deuil d'une existence qui n'a jamais vraiment été vécue. Une réflexion délicate et poignante sur la solitude, le manque d'amour et le désir de libération.
Mediathek
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Entretien de suivi
Une discussion aura lieu après la représentation du 14 novembre 2025.
Lesart.Blog
Le blog Lesart.Blog présente les livres mis en scène par le Théâtre de Bâle. Participez à la discussion !
Haugs ‹Mars›-Umsetzung ist ein berührendes Porträt der Kehrseite schweizerischer Zurückhaltung. Sie arbeitet mit kleinen Gesten, gibt damit dem Schauspieltrio und den Figuren viel Gewicht. Das lohnt sich: Hartmann, Flück und Bettini brillieren durch ihr feines, facettenreiches Spiel.
‹Mars› ist ein gelungener Theaterabend: schlicht und wirkungsvoll! Eine überzeugende erste Regiearbeit mit einem tollen Schauspiel-Trio, welches präzise, fein und leicht spielt.
Standing Ovations für eine kluge Regie und eine grandiose schauspielerische Leistung.
Haug überführt die Wucht des Stoffes in konsequent psychologisch durchgespieltes Illusionstheater.
Anne Haug ist mit ‹Mars› am Theater Basel eine zärtliche und zutiefst berührende Befreiungsgeschichte gelungen.
Am Ende stand das ganze Publikum zum Applaus – wie als Support für den neu erwachten Mut im Angesicht des Todes. Überhaupt sind die Regungen bei Flück, Bettini und Hartmann differenziert herausgearbeitet.